juillet 2023

Plus de naissances sûres et de formations

Signe d'un développement durable : 58'475 naissances sûres et 9'853 formations sont un grand succès pour FAIRMED.

Toujours plus d’accouchements médicalisés

Les maladies telles que le tétanos, les longues distances qui séparent les habitants de maternités mal équipées et la tradition de l’accouchement à domicile sont autant de causes des taux de mortalité infantile et maternelle élevés dans les pays d’intervention de FAIRMED. C’est pourquoi nous nous engageons pour que les futures et jeunes mères puissent accéder à des maternités bien équipées, et les sensibilisons à l’importance d’un accouchement médicalisé dans le cadre de groupes de mères.

C’est notamment le cas d’Urmila Lama, originaire de Lamadanda, au Népal. « Mes beaux-parents étaient opposés à ma décision d’accoucher de mon deuxième enfant à l’hôpital », raconte-t-elle. Et ce, bien qu’elle ait failli perdre son premier enfant en raison de complications à l’accouchement ; elle a subi d’importantes hémorragies et a dû être transportée à l’hôpital. C’est seulement grâce aux connaissances transmises par Rashmila, auxiliaire de santé FAIRMED, dans le cadre du groupe de mères, qu’Urmila a pu convaincre ses beaux-parents de l’importance d’accoucher à l’hôpital.

Le nombre de naissances sûres et de formations a augmenté.

Personnel de santé formé sur le terrain

Les auxiliaires de santé comme Rashmila reçoivent une formation médicale initiale de plusieurs mois et suivent ensuite des formations continues dispensées par FAIRMED. Les programmes de formation s’étendent des soins ambulanciers à l’obstétrique, en passant par les consultations de grossesse, la prise en charge des maladies tropicales négligées, l’animation de groupes de mères et de personnes handicapées, la transmission de connaissances médicales et le bon entretien des instruments médicaux. Connaissances que les auxiliaires de santé transmettent ensuite au personnel de santé local, aux responsables gouvernementaux et aux auxiliaires bénévoles. Ainsi, ils forment des personnes qui, à leur tour, transmettent leur savoir à d’autres. Pour ce faire, nous misons exclusivement sur le travail de collaborateurs et collaboratrices locaux. Ceux-ci connaissent la culture, parlent les dialectes locaux et font souvent partie intégrante des communautés concernées. Ainsi, ils peuvent identifier les besoins de la population et savent précisément où des ajustements sont nécessaires.